Votre enfant est en pleine phase d’opposition et quoi que vous disiez il refuse de vous obéir. Vous avez alors l’impression qu’il ne vous reste qu’une seule option : crier. Il existe pourtant des astuces pour vous aider à vous faire entendre sans hausser la voix. Alors, quel plan d’action pouvez-vous mettre en place ? Voici tous nos conseils.
Chercher à comprendre la situation
Lorsqu’une situation devient conflictuelle, la première chose à faire est d’essayer de comprendre le point de vue de votre enfant ainsi que les émotions qui se jouent en lui. Cherchez à savoir pourquoi il refuse de vous obéir, pourquoi il se met en colère. Vous prendrez peut-être conscience qu’il est simplement fatigué, stressé ou occupé dans une activité et que c’est pour cette raison qu’il ne vous écoute pas.
Dire "je" à la place de "tu"
Une astuce qui marche bien pour limiter les conflits est de prendre l’habitude de dire “je” plutôt que “tu”. De cette manière, vous ne rentrez pas dans l’agressivité ou dans l’accusation. Par exemple, vous pouvez remplacer “tu m’énerves” par “je suis énervé”, “tu ne m’écoutes jamais” par “je ne me sens pas écoutée et ça me met très en colère”. Souvenez-vous que si votre enfant ou votre ado se sent humilié ou blessé par des paroles qu’il peut considérer comme accusatrices, il ne verra pas l’intérêt de coopérer avec vous.
Savoir reconnaître le positif chez son enfant
Tout au cours de la journée, portez votre attention sur le comportement positif de votre enfant et sur son évolution. Essayez également de limiter les critiques et, au contraire, de le féliciter pour renforcer sa confiance en lui. Il est toujours possible de trouver quelque chose à valoriser. Vous pouvez par exemple dire : “Bravo, tu as passé peu de temps sur ton téléphone aujourd’hui", "tu m’aides beaucoup en faisant la cuisine avec moi", "tu es très patient avec ton frère”, etc. Ces marques de reconnaissance contribueront à amplifier ses comportements positifs et à limiter le cercle vicieux des disputes et de la colère.
Prendre des décisions ensemble
Pour avoir une relation positive avec votre enfant, faites-le participer à la vie quotidienne. Offrez-lui l’opportunité d’avoir plus d’autonomie en vous aidant des pédagogies alternatives comme Montessori ou Loczy et laissez-lui prendre certaines décisions. Pour vous mettre d’accord, vous pouvez par exemple faire une offre du type : “tu veux ranger ta chambre après ton bain ou maintenant ?” Votre enfant se sentira alors responsable, il fera ce que vous lui avez demandé sans que vous ayez besoin de crier.
Bon à savoir
L’éducation bienveillante, également appelée “éducation positive”, est fondée sur le respect et l’empathie. Elle invite à prendre conscience des besoins d’affection, de sécurité et d’attachement de l’enfant et à y répondre de manière adaptée. La fermeté est ici intégrée à la bienveillance et exclut toute forme de violence. Cette méthode, validée par les professionnels formés en neurosciences, peut vous apprendre à communiquer avec votre enfant sans crier.
Essayer de ne pas envenimer la situation
Si vous sentez que la situation commence à dégénérer, parfois mieux vaut ne pas l’envenimer et changer de sujet. En tant qu’adulte, c’est à vous de prendre du recul sur la situation. Le problème n’est peut-être pas si important, la frustration de votre enfant est peut-être trop grande. Il est alors dans votre intérêt à tous les deux de ne pas l’exagérer et de passer à autre chose pour, éventuellement, y revenir à un autre moment.
Adapter votre comportement selon l’âge de l’enfant
Pour avoir une bonne communication avec votre enfant, il faut s’adapter à son âge et à son étape de développement. Vous ne pouvez pas demander la même chose à un enfant de 2 ans et à un adolescent. Plus votre enfant est jeune, plus il a besoin d’accompagnement. Mettez-vous à sa hauteur pour lui parler et être sûr qu’il vous entend, puis demandez-lui de commencer à faire quelque chose en attendant que vous ou un aîné soyez disponible pour l’aider.
Ne pas céder
Si vous donnez une punition à votre enfant, vous devez aller jusqu’au bout. Si jamais vous ne le faites pas, vous risquez de perdre toute crédibilité ainsi que votre autorité. Et pour qu’il y ait du sens et de la cohérence pour votre enfant, c’est au parent qui a donné la punition de la lever, pas à un autre membre de la famille. Une fois que ce mauvais moment est passé, vous pouvez reprendre ensemble une discussion pour parler de ce qui vient de se passer et rappeler les consignes et les limites à ne pas dépasser.
Une assurance scolaire pour le bien-être votre enfant
Votre enfant ne vous écoute pas et vous avez souvent peur qu’il se mette en danger ? Souscrivez à une assurance scolaire et extrascolaire pour le protéger au mieux. Carrefour Assurance couvre les dommages subis ou causés par votre petit à l’école ou en dehors. Vous pourrez ainsi garder votre sérénité en toutes circonstances.
