L’éducation bienveillante, dite aussi positive, suscite un véritable intérêt chez les Français. Venue des États-Unis, cette méthode éducative alternative prône l’écoute des besoins de l’enfant. Elle exclut toute forme de violence éducative et cherche plutôt à responsabiliser les enfants. Pour vous aider à élever vos petits selon les principes de l’éducation bienveillante, Carrefour Assurance vous donne tous les bons outils à mettre en place à la maison.
L’éducation positive, qu’est-ce que c’est ?
L’éducation bienveillante a été élaborée par les psychologues américaines Jane Nelsen et Lynn Lott en 1990 et adaptée en France par la psychologue clinicienne Béatrice Sabaté en 2012. Mais de quoi parle-t-on exactement ?
La parentalité positive, aussi appelée éducation bienveillante, est fondée sur le respect et l’empathie vis-à-vis de son enfant, pour répondre au mieux à ses besoins d’affection, de sécurité, d’appartenance à un groupe et d’attachement. Pour cela, les parents apprennent à communiquer avec leur enfant de manière positive.
La discipline positive intègre donc la fermeté dans la bienveillance et exclut toute forme de violence éducative. Aux oubliettes les fessées, les cris, le chantage, les menaces et les punitions. Grâce à l’éducation bienveillante, vous apprenez à dire “non” à vos enfants tout en tendresse.
Les règles d’or de l’éducation bienveillante
Mais comment met-on en place l’éducation positive chez soi ? Grâce à quelques règles d’or qui vous permettront de gérer en famille les situations difficiles et les petites frustrations du quotidien. Le tout en favorisant une relation de confiance avec vos enfants !
Prendre conscience du rythme de développement de l'enfant
Adaptez-vous au rythme de développement et de progression de votre enfant. Ne lui demandez pas des choses dont il est incapable à son âge. Cela risque d’engendrer du stress et de nuire à sa confiance en lui ou en elle. Par exemple, il peut être difficile pour un bout de chou de rester à table pendant toute une heure. Aussi, lors de vos repas en famille, mieux vaut ne pas vous fâcher parce qu’il ressent le besoin de bouger ! Au lieu de cela, fixez un cadre dès le début : prévoyez de courtes pauses, toutes les vingt minutes, par exemple, en expliquant clairement quelles seront les règles à votre petit.
Identifiez donc bien les différentes étapes du développement de l’enfant. Cela vous permettra d’ajuster vos réactions et exigences aux besoins et aux capacités de votre enfant. Il n’en sera que plus épanoui et gagnera en confiance !
- de 12 à 18 mois : le petit a encore du mal à comprendre la négation. Mieux vaut donc lui dire ce qu’il a le droit de faire plutôt que de lister ce qu’il ne peut pas faire,
- de 18 à 24 mois : l’enfant tente de s’affirmer et entre dans une phase de “non” aux parents. Patience et diplomatie deviennent les maîtres-mots des parents,
- de 24 à 30 mois : le cerveau commence à être submergé par les émotions. Les parents doivent donc montrer qu’ils comprennent leur enfant, ce qu’il ressent et fixer un cadre, un ordre pour l’aider à réguler ses émotions,
- de 2 ans et demi à 3 ans : l’enfant tente d’être au centre de l’attention. Son caractère s’affirme d’autant plus,
- de 3 à 4 ans : l’imaginaire de votre petit est en pleine ébullition. Il commence à mentir et peut effectuer des tâches plus longues comme ranger sa chambre.
Comprendre que les caprices de l’enfant n’existent pas ! Les besoins, oui.
Selon les principes de l’éducation positive, les enfants peuvent faire des crises, mais il ne s’agit jamais de caprices. Pourquoi ? Car le caprice induit la notion de manipulation : l’enfant se met dans tous ses états pour obtenir ce qu’il veut. Or, un tout-petit en est tout simplement incapable.
Son comportement inapproprié à vos yeux d’adulte peut être la manifestation d’un besoin plus profond — besoin d’attention, de découverte, de communiquer, de se faire comprendre — pour votre enfant. Posez-vous la question : quand mon enfant agit de cette manière, que cherche-t-il réellement à obtenir ? Une fois le besoin trouvé, vous pourrez alors lui proposer une solution plus appropriée.
Le psychosociologue Jacques Salomé identifie ainsi huit besoins fondamentaux pour les enfants, classés selon leur ordre d’importance :
- le besoin de survie : respirer, manger, boire, dormir,
- le besoin de sécurité : l’enfant doit se sentir en sûreté, écouté et aimé,
- le besoin de socialisation : le petit cherche à trouver sa place dans son environnement, dans la famille et à l’école,
- le besoin de reconnaissance : l’enfant doit se sentir utile auprès de ses proches,
- le besoin de différenciation : vous devez montrer à votre petit que vous comprenez sa singularité et ses émotions uniques,
- le besoin d’évolution : il s’agit de donner des perspectives, un avenir à votre enfant,
- le besoin d’individuation : l’enfant demande des moments personnalisés, des réponses adaptées à ses désirs propres et non des directives génériques qui s’appliquent à tout le monde,
- et le besoin de réunification : il convient de faire comprendre au petit qu’il est un tout indivisible, malgré ses sentiments, parfois conflictuels.
Autant de besoins que votre enfant ne peut pas exprimer directement. Pour les faire comprendre à leur entourage, il change donc de comportement. Par exemple, il pourra choisir de s’isoler pour montrer un manque de socialisation, un problème pour trouver sa place dans son environnement.
Être à l’écoute de son enfant
Il est primordial d’écouter votre enfant et de vous mettre à sa hauteur. Pour désamorcer les petites crises du quotidien, faites preuve d’empathie. Entendez sa colère, sa tristesse et sa frustration et montrez-lui que vous l’avez compris : “Tu préférerais continuer à jouer à la dînette. C’est vrai que c’est difficile d’arrêter quelque chose que l’on aime faire”. Vous pouvez aussi l’aider à formuler ses émotions. Le simple fait de nommer ce qu’il ressent va l’apaiser et créer une relation de confiance entre vous.
Construire un dialogue avec son enfant
L’éducation bienveillante passe par le dialogue. Un dialogue constructif qui doit faire comprendre à l’enfant quel est son rôle dans son environnement et quels sont les impacts de ses actes sur son entourage. Une astuce consiste donc à utiliser le “je” pour faire comprendre à votre petit la conséquence de ses actes. Par exemple, au lieu de dire “tu es pénible” à un enfant turbulent, dites-lui plutôt “je suis agacé(e)”. L’enfant comprendra immédiatement que ses agissements influencent vos émotions.
Communiquer avec son enfant de manière positive
La parentalité positive vous invite à formuler des consignes positives à votre enfant plutôt que de lister des interdits. Faites comprendre à votre enfant quel est son intérêt à respecter une règle fixée. Plutôt que de lui dire : “Ne cours pas sur le trottoir ! ”, dites lui : “J’ai besoin de te savoir en sécurité, je préfère que tu marches à côté de moi.”
N’hésitez pas à faire répéter les consignes que vous avez données à votre enfant. Cela vous permettra de vérifier qu’il vous a bien entendu et a compris vos attentes.
La petite astuce en + Si votre enfant fait une bêtise, vous pouvez émettre un jugement sur son comportement mais ne vous en prenez jamais à sa personnalité. Cela pourrait abîmer sa confiance en lui. |
Responsabiliser son enfant grâce à l’éducation positive
L’éducation bienveillante cherche à responsabiliser les enfants plutôt que de les soumettre, tout en arrivant au même résultat. Aussi, lorsqu’il fait une bêtise, il est important de laisser votre enfant observer les conséquences de son acte. Plutôt que de punir votre enfant, incitez-le à réparer sa faute : ça arrive à tout le monde de faire de la peine à quelqu’un, mais comment va-t-il faire maintenant pour consoler la personne qu’il a blessée ?
L'éducation positive, c'est aussi montrer l'exemple
Vous l’avez sans doute déjà remarqué, les enfants sont de véritables éponges et imitent beaucoup les adultes. Impossible donc d’éduquer ses enfants de manière positive si l’on ne cherche pas soi-même à être bienveillant dans sa vie quotidienne, en famille, au travail, dans les transports, lorsque l’on fait ses courses, etc. Lorsque vous lui donnez des consignes, veillez donc à vous les appliquer à vous-même également. C’est essentiel !
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