Quel est le rôle de la punition dans l’éducation de l’enfant ?

Punition enfant
Par Carrefour Assurance | Publié le 09 Mars 2020 | Modifié le 21 Novembre 2023

Comment punir un enfant ? Est-ce vraiment utile ? Ces interrogations taraudent nombre de parents. Indispensables pour faire respecter les règles, les punitions doivent cependant être adaptées à la bêtise, et à l’âge du petit. Mieux : elles doivent donner un message éducatif clair. Découvrez quel est le rôle essentiel des sanctions dans l’éducation, et comment les appliquer au quotidien, pour rester ferme, mais juste !

L’importance de la sanction dans l’éducation 

La punition est essentielle. Elle aide l’enfant à respecter les limites qui lui ont été posées clairement, et qu’il est en âge de comprendre. Par exemple, ne pas sauter sur son lit, ou ne pas frapper un camarade. Selon le père de la psychanalyse, Freud, les petits répondent à des “pulsions” que les parents doivent réfréner via un cadre, des règles, et des sanctions systématiques en cas de non-respect. Cette théorie est remise en cause, ces dernières années, par les tenants de l’éducation bienveillante qui prônent une vraie écoute des besoins des enfants, plutôt que des punitions systématiques.

 

L’avis du psy


« L’éducation repose sur un système de règles qui doivent permettre à l’enfant de comprendre la différence entre ce qui est autorisé et ce qui est interdit et, par extension, entre le bien et le mal. Or, une règle n’en est une que si elle est assortie d’une sanction en cas de transgression. »


Patrick Traube, psychologue, sur le magazine Psychologies

 

En tout état de cause, il faut utiliser les sanctions à bon escient. Pas question de s’en servir pour enseigner un nouveau comportement. Elles ne seront d’aucune utilité pour apprendre à s’habiller, à réciter les tables de multiplication, etc. L’enfant peut alors vivre le châtiment comme une humiliation, et régresser. Il associera son apprentissage à la sanction, ce qui peut conduire à terme à des troubles de la personnalité (manque de confiance en lui notamment).

En somme, gardez à l’esprit que la punition s’applique uniquement à un comportement volontaire et dangereux. Une faute dans une dictée ne doit pas faire l’objet d’une correction. En revanche, une morsure à un camarade représente une conduite dangereuse qu’il faut punir.

 

Picto bébé objet cassé

 

Bon à savoir

Un enfant de moins de 3 ans ne distingue pas le bien du mal. Les punitions n’ont donc aucun sens pour lui. Préférez un “Non” ferme sur le fait, pour qu’il comprenne qu’il doit arrêter immédiatement. 


Les règles de base pour punir un enfant 

Mise au coin, privation de télévision… pas facile de savoir comment punir un enfant en cas de bêtise. Une chose est certaine : évitez les châtiments corporels. Une fessée fera passer un message faux à votre petit : “la violence résout tout”. Ces actes sont d’ailleurs interdits par la loi, depuis 2016.

 

Fixer des limites claires 

La punition est la conséquence directe d’une règle enfreinte. Il faut donc que cette règle ait été clairement annoncée avant toute chose. Expliquez ainsi à votre enfant turbulent :

  • le comportement qui est prohibé (par exemple, frapper une autre personne),
  • la raison de l’interdiction (par exemple, que la violence ne résout rien),
  • la sanction que l’enfant encourt s’il transgresse la règle.

Adapter la punition à la bêtise 

canapé enfant

Gardez en tête qu’une punition fait partie intégrante de l’éducation. Elle transmet une échelle de valeurs et de principes. Dès lors, vous devrez adapter la gravité des sanctions à la gravité de la faute. Un mensonge et un coup ne feront pas l’objet de la même correction. Le petit doit comprendre que toutes les bêtises n’ont pas les mêmes conséquences.

De même, les psychologues recommandent toujours d’adapter la nature de la punition à la règle enfreinte. Par exemple, si votre petit dernier a fait le casse-cou dans le jardin avec son vélo alors que c’était interdit, il sera privé de deux-roues pendant deux jours. 

Choisir une punition constructive 

Autre principe : la sanction doit être constructive. Elle sera, en effet, d’autant plus efficace si elle permet de réparer la bêtise : recoller un vase cassé, ranger une chambre mise en désordre, etc. Elle peut aussi consister à éduquer en faisant réfléchir : écrire sur sa faute, raconter sa bêtise à l’autre parent, ou rester au coin un petit temps. 

Certaines bêtises ne peuvent cependant pas être réparées. Dans ce cas, il est recommandé de priver l’enfant d’objets qui ne sont pas utiles à son bien-être : télévision, tablette, etc. 

Des spécialistes de l’enfance conseillent également d’opter pour des sanctions avec un effort physique. Tondre le gazon, ranger une pièce, nettoyer la voiture… ces exemples de punitions permettraient à la fois à l’enfant de réfléchir à sa faute, et de se débarrasser de sa culpabilité, grâce à l’effort.

Dialoguer avec l’enfant 

Quelle que soit la sanction choisie, vous devrez systématiquement l’expliquer. Pourquoi le comportement de votre enfant est-il à proscrire ? Pourquoi avez-vous choisi cette punition ? Que doit-il apprendre de cette réprimande ? Prenez le temps d’en discuter ensemble : c’est essentiel pour que, malgré la culpabilité, votre enfant garde confiance en lui.

 

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