Passer l’aspirateur, mettre le couvert, ranger le linge… dans la maison, toute la famille s’y met. Ah, en voilà un doux rêve pour les parents ! Malheureusement, vos enfants n’ont pas franchement envie de participer aux tâches ménagères. Pourtant, ces gestes du quotidien sont particulièrement précieux pour leur développement, et l’apprentissage du sens des responsabilités. Alors, comment réussir à les motiver pour qu’ils prennent part à la routine familiale ? Suivez ces 5 conseils pour métamorphoser vos petits en fées du logis !
1. Responsabilisez votre enfant en lui demandant de devenir votre aide ménagère
Les tâches domestiques ne sont pas des plus enthousiasmantes pour les jeunes enfants, notamment car ils n’y voient pas d’intérêt. Remédiez-y en confiant à votre petit protégé un rôle important : proposez-lui de jouer votre assistant ! Il se sentira utile et grand, et prendra progressivement confiance en lui. Initiez-le dès son plus jeune âge au travail d’équipe. Expliquez-lui qu’ensemble, vous formez un duo soudé, et que vous serez plus efficace grâce à son aide. Cela renforcera son sentiment d’appartenance et son esprit de collaboration.
Au-delà de l’ordre et de la propreté, les tâches ménagères sont source de nombreux bienfaits, parfois insoupçonnés, pour nos chères têtes blondes. Elles sont l’occasion de cultiver le goût de l’effort, et d’acquérir rigueur, discipline, et autonomie. Ces valeurs lui serviront tout au long de son enfance et de sa vie d’adulte. Finalement, faire participer vos enfants aux obligations de la maisonnée, c’est leur rendre service pour l’avenir !
L’astuce en plus
Votre enfant réclame votre attention alors que vous êtes occupé à préparer le repas ? Plutôt que de lui dire d’attendre, incluez-le dans votre activité. Hop ! Dégainez l’économe pour qu’il vous prête mainforte en épluchant les légumes. Vous pouvez aussi le solliciter pour pétrir la pâte, ou lui donner l’éponge pour qu’il nettoie le plan de travail.
2. Adoptez une attitude positive lorsque vous faites le ménage
"Siffler en travaillant, frotter en fredonnant", chante Blanche-Neige, et elle a raison ! Les enfants ont tendance à imiter leurs parents, c’est ce qu’on appelle le mimétisme. Si papa ou maman râle en faisant le ménage, il y a de fortes chances que votre enfant rechigne lui aussi à l’ouvrage. Alors, montrez l’exemple, soyez de bonne humeur ! Certes, être enjoué à l’idée de détartrer la salle de bains ou de récurer les toilettes n’est pas des plus évidents. Mais en renvoyant une image positive des tâches ménagères à votre petit, vous lui permettez d’associer cette activité à un moment de plaisir.
"Nettoyez, balayez, astiquez"… pour créer une atmosphère agréable, vous pouvez par exemple mettre une musique entraînante. Dansez, chantez, riez avec votre bambin ! Eh oui, passer la serpillère ou étendre le linge peut représenter une véritable parenthèse de complicité entre parents et enfants. Voyez dans ces actions une opportunité de renforcer les liens familiaux.
Vous pouvez également transformer les tâches en jeu : elles sont idéales pour s’amuser tout en ordonnant la maison. Par exemple, jouez à la marchande ou mettez-le au défi de compter toutes ses peluches lorsqu’il les dépose dans le coffre à jouets. Sacrifier quelques minutes de votre routine ménage au profit d’une chambre rangée et d’un enfant heureux en vaut assurément la peine, non ?
Gardez en tête d’adopter une attitude positive afin qu’aux yeux de votre progéniture, ménage ne rime pas avec corvées, mais avec bon temps !
Et pour les plus grands ? Les adolescents ne sont pas dupes : il semble difficilement envisageable de les bercer d’illusions en insistant sur le côté ludique de l’activité… Profitez-en plutôt pour créer un instant de partage avec votre fille ou votre garçon. L’astuce numéro 4 devrait également vous aider à débloquer la situation face à un ado récalcitrant. |
3. Adaptez les tâches ménagères selon l’âge des enfants et répartissez-les équitablement
Plus vous vous y prendrez tôt en matière d’éducation aux tâches domestiques, plus votre enfant aura tendance à ancrer cette routine dans ses bonnes habitudes. Même bébé peut mettre la menotte à la pâte dès ses 18 mois. Bien entendu, on ne demandera pas la même chose à un tout-petit qu’à un ado. Il va de soi qu’un bout de chou ne pourra pas plier seul ses vêtements ou faire la vaisselle !
Sortez votre liste des tâches ménagères, et voyez comment vous pouvez les adapter – ainsi que vos attentes – en fonction de l’âge de vos enfants.
Quelques idées d’activités de la maison à confier aux moins de 3 ans :
- Ramasser ses jouets (petites voitures, poupées, crayons, doudous, imagiers, pièces de Lego, etc.),
- Aider à vider les sacs de courses,
- Jeter un déchet dans la poubelle,
- Suspendre son manteau à un crochet fixé à sa hauteur.
Quelques exemples de tâches pour les 3 à 5 ans :
- Arroser les plantes sous votre supervision,
- Débarrasser son assiette après le repas,
- Déposer ses habits sales dans le panier à linge,
- Ranger ses chaussures.
Quelques pistes de ménage pour les enfants plus grands :
- Faire son lit,
- Mettre la table,
- Passer l’aspirateur,
- Sortir les ordures.
N’oubliez pas de faire preuve de patience, car les enfants sont dans un processus constant d’apprentissage. Pour les plus jeunes, commencez par leur confier des petites tâches d’éveil simples à réaliser, tout en les accompagnant pas à pas.
En outre, pensez à répartir les tâches de façon équitable au sein de la tribu : papa, maman, les frères et sœurs, tout le monde doit participer. Conserver une maison propre et ordonnée au quotidien, c’est l’affaire de tous !
Bon à savoir
Un accident domestique est vite arrivé lorsqu’on s’initie aux activités ménagères : chute du tabouret, brûlure, coupure… Sachez que s’il se blesse lui-même, votre enfant ne sera pas couvert par l’assurance habitation. Pour le protéger en toutes circonstances, y compris à la maison, vous pouvez souscrire à une assurance scolaire et extrascolaire comme celle proposée par Carrefour Assurance.
4. Motivez votre ado à participer à la routine ménage en lui promettant une récompense
Malgré vos tentatives, votre enfant refuse de participer aux tâches domestiques ? Il rechigne et traîne des pieds lorsque vous lui demandez de ranger sa chambre ou de lancer une machine ? La première étape consiste à le questionner : quelque chose le tarabuste peut-être. Il peut aussi être fatigué, ou ne pas se sentir à la hauteur de la mission demandée.
Une fois les éventuels petits tracas résolus, rappelez-lui que chaque membre du foyer doit y mettre du sien. Sa participation aux tâches ménagères est essentielle au bon déroulement de la vie de famille.
Pour l’encourager à collaborer, vous pouvez user de la méthode "d’abord, ensuite". Promettez-lui une activité qu’il apprécie en guise de récompense : "d’abord tu fais tes devoirs, ensuite on ira se promener au parc". Après l’effort, le réconfort !
L’astuce en plus Les parents sont souvent épuisés de répéter sans cesse les mêmes consignes à leurs enfants, et à juste titre. Dans ce cas, préférez un rappel automatique au sermon. Ne laissez pas transparaître votre agacement, et employez un ton neutre pour leur rappeler leurs obligations du jour. "Anaïs, tes livres !", "Augustin, tes feutres !" sont des exemples de courtes formules magiques parfois plus puissantes qu’un discours interminable. |
5. Évitez de lui reprocher une tâche domestique mal réalisée
Dernier conseil, mais pas des moindres : ne blâmez pas votre enfant s’il a étalé le fromage sur le plan de travail en vous aidant à cuisiner, ou si la casserole n’est pas bien lavée. Ce n’est pas parfait ? Tant pis ! Si vous lui reprochez d’avoir mal fait, il risque de se démotiver, ou de se vexer. Au contraire, félicitez-le, exprimez votre fierté et votre gratitude. Gardez à l’esprit qu’il va s’améliorer au fur et à mesure. Ce n’est pas le résultat qui compte, mais la démarche.
Votre enfant est maladroit pendant le ménage ? Il ne réalise pas la tâche comme vous le souhaitiez ? Surtout, n’intervenez pas, et ne faites pas l’action à sa place. Cela enverrait un message négatif : "tu n’en es pas capable, je vais m’en occuper". Acceptez que tout ne soit pas immaculé, apprenez à lâcher prise ! Privilégiez plutôt une approche pédagogique : montrez-lui calmement comment faire, et réexpliquez plusieurs fois les consignes si nécessaire.
