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Finie la recherche de la performance à tout prix dans l’éducation ! Le slow parenting est la tendance du moment pour permettre aux parents de prendre le temps. Le temps d’écouter leur enfant. Le temps de se déconnecter des écrans. Le temps de se reconnecter à leur petit. Découvrez les avantages et les inconvénients de cette nouvelle méthode d’éducation.
Le slow parenting, une méthode pour ralentir
École, sport, cours de musique, bain, devoirs…, le quotidien des parents et des enfants n’est pas toujours de tout repos. Respirez, apprenez à ralentir, et découvrez le slow parenting ! Cette méthode prend racine dans le livre de Carl Honoré, Éloge de la lenteur, publié en 2005. Ce journaliste canadien y prône un retour au “slow life”, dans tous les aspects de notre vie. Il s’agit, en somme, de reprendre le temps de se consacrer à des activités épanouissantes, et d’arrêter d’enchaîner les activités les unes après les autres. Le même principe s’applique avec le slow parenting.
L’idée ? Ralentir le rythme, en laissant davantage de temps libre dans votre emploi du temps et celui de votre enfant. Cela commence par éteindre tous les écrans le soir pendant le dîner, pour profiter du moment en famille. Ensuite, cela passe par des exercices ou des actions “slow” régulières, comme une balade dans la nature, ou des jeux d’exploration des sens comme en propose la méthode Montessori. Dans chacun de ces moments, votre enfant doit se sentir libre : il joue sans cadre précis ni punition ; il explore la nature sans emploi du temps ni mission spécifique. Évidemment, cela implique de réduire les activités extrascolaires pour laisser ce temps libre.
L’astuce en plus
Le slow parenting ne vise pas à supprimer entièrement les activités extrascolaires de votre enfant. Il s’agit surtout de se consacrer à celles qui ont le plus de sens pour lui. Dans ce cadre, n’oubliez pas de souscrire à une assurance scolaire et extrascolaire. Cette protection peut être exigée pour pratiquer une activité en dehors de l’école.
Les avantages du slow parenting
Le slow life appliqué à la parentalité comporte de multiples avantages.
- Réduire la charge mentale des enfants : avec la pression scolaire et les multiples activités extrascolaires dans lesquelles ils doivent être performants, les enfants peuvent souffrir d’une véritable anxiété au quotidien. Le slow parenting ralentit ce rythme infernal pour les aider à être plus sereins.
- Développer leur imagination : prendre le temps de découvrir la nature librement, d’explorer le monde en toute indépendance, d’éveiller leur sens à leur rythme, c’est essentiel. Les enfants ont besoin de se dégager du temps pour tester, toucher, sentir le monde qui les entoure. C’est comme cela qu’ils développent leur imaginaire.
- Tisser des liens parents-enfants : avec le slow parenting, vous passez davantage de moments avec votre petit, et moins de temps à le transporter d’une activité à l’autre. Vous dialoguez, partagez des moments précieux, et profitez de l’instant présent pour nouer une relation plus forte.
Les inconvénients de cette tendance
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Cependant, le slow parenting peut comporter certains écueils, notamment si les parents laissent trop d’indépendance à leur enfant pour explorer le monde.
- Se lancer dans des activités non adaptées à leur âge : s’ils ne sont pas supervisés et s’ils sont trop libres, les enfants peuvent commencer des activités qu’ils ne maîtrisent pas, et qui peuvent être dangereuses pour eux.
- Faire perdre du sens à leur existence : sans but précis dans leurs activités, sans cadre fixé par les parents, les enfants peuvent ne plus comprendre le sens de leur quotidien. Ils peuvent rapidement être désœuvrés. Le lâcher-prise comporte ses écueils.
Tout votre rôle de parent consiste donc à trouver le bon curseur : entre liberté et limites définies !
