Connaissez-vous la mobilité douce ? C’est une nouvelle manière de se déplacer en ville, en utilisant des alternatives plus écologiques. Les NVEI (nouveaux véhicules électriques individuels) se développent de plus en plus dans le paysage urbain. Ces dernières années, ils ont pris une telle ampleur que de nouvelles lois ont vu le jour pour encadrer leur usage. Comment utiliser les NVEI pour faire des économies et réduire votre impact écologique ? Éclairage.
Tout savoir sur les NVEI, les nouveaux véhicules électriques individuels
L’acronyme « NVEI » signifie « nouveaux véhicules électriques individuels ». On parle aussi d’EDP pour « engin de déplacement personnel ».
Les NVEI englobent :
- Les trottinettes électriques : ce véhicule à deux roues est propulsé par un moteur électrique. Ce moyen de locomotion est très populaire en ville, pour les trajets courts.
- Les hoverboards : cette planche motorisée à deux roues permet de se déplacer en se penchant en avant et en arrière.
- Les gyropodes : assez similaire à l’hoverboard, le gyropode est équipé d’un guidon pour plus de stabilité.
- Les gyroroues : c’est un monocycle équipé d’une seule roue centrale. L’utilisateur est debout sur les repose-pieds situés de part et d’autre de la roue.
Tous ces véhicules font partie de la mobilité douce et représentent des alternatives plus propres et moins onéreuses pour se déplacer en ville, par rapport à la voiture.
La mobilité douce : présentation et enjeux
La mobilité douce, aussi appelée mobilité active, correspond aux déplacements qui n’ont pas recours à un moteur thermique, comme c’est le cas avec la voiture ou les transports en commun. Il peut s’agir tout simplement de la marche, du vélo, du roller ou des engins électriques comme la trottinette ou le gyropode.
Bien plus qu’une simple tendance, cette mobilité douce permet de réduire notre impact environnemental, mais aussi de réaliser des économies et de réduire l’encombrement urbain. Les avantages sont multiples :
- Une plus grande activité physique pour les utilisateurs,
- Des modes de déplacement plus économiques,
- Une meilleure qualité de vie en ville en réduisant le bruit ainsi que la pollution et en augmentant donc la qualité de l’air,
- Un impact environnemental réduit puisque ces nouveaux modes de déplacement n’utilisent pas de carburant.
La réglementation autour des NVEI
Avant d’être encadrée par la loi, l’utilisation des NVEI était plutôt anarchique et souvent même, dangereuse. Afin de sécuriser leur usage et de mieux partager les voies entre les piétons, les cyclistes, les automobilistes et les utilisateurs de NVEI, une nouvelle réglementation est entrée en vigueur en 2019 et mise à jour en septembre 2023. Le Code de la route a évolué pour les intégrer.
Il existe donc désormais des règles de sécurité à respecter lorsque l’on conduit un NVEI :
- Le NVEI doit être équipé de feux avant et arrière, de freins, d’un avertisseur sonore et de dispositifs rétroréfléchissants.
- La vitesse maximale est limitée à 25 km/h.
- Il est interdit de circuler en NVEI sur le trottoir.
- Il est obligatoire de rouler sur les pistes cyclables lorsqu’elles sont présentes, ou sur les routes limitées à 50 km/h ou moins.
- Hors agglomération, il est interdit de rouler sur les chaussées.
- Le stationnement est autorisé sur un trottoir à condition de ne pas gêner la circulation des piétons.
- La conduite est interdite aux moins de 14 ans.
- Il faut circuler seul sur son NVEI.
Avec l’évolution de la loi, il est désormais obligatoire d’assurer son NVEI, a minima au titre de la responsabilité civile. Quant au port du casque, il n’est pas obligatoire, mais reste fortement recommandé pour vous protéger. D’autres protections peuvent également être envisagées, comme les gants, les protège-poignets ou encore les genouillères.
Le saviez-vous ? En cas de non-respect des règles de circulation, vous vous exposez à une amende de 2e classe (35 €). Et si vous circulez sur un trottoir, l’amende peut atteindre 135 € (4e classe). Quant aux utilisateurs qui roulent à plus de 25 km/h avec leur NVEI, attention, vous pouvez être sanctionné d’une amende de 5e classe, soit un montant de 1 500 €. Enfin, l’amende la plus chère concerne la circulation sans assurance responsabilité civile. Cette dernière s’élève à 3 750 €. |
Zoom sur les réformes écologiques mises en place par l’État
Ces dernières années, le gouvernement a entrepris de nombreuses réformes écologiques pour améliorer la qualité de vie des habitants, et pour diminuer notre impact environnemental au quotidien. L’objectif est d’encourager la mobilité douce. Parmi elles, il faut citer le certificat qualité de l’air, les taxes d’incitation ou encore la maîtrise des flux automobiles en ville.
Le certificat qualité de l’air
Le certificat qualité de l’air (Crit’Air) fait partie des mesures phares parmi les réformes écologiques. C’est une vignette qui se colle sur le pare-brise du véhicule. Il indique la classe environnementale de ce dernier. Son objectif est de favoriser les véhicules qui polluent le moins. Avec Crit’Air, les véhicules sont classés en 6 catégories. Les plus polluants ne peuvent pas obtenir le certificat. Par exemple, les véhicules gaz et véhicules rechargeables obtiennent une vignette Crit’Air 1.
Les usagers qui ont un certificat Crit’Air peuvent circuler dans des zones restreintes ou bénéficier de conditions plus favorables pour stationner.
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Les taxes d’incitation
Certaines politiques incitatives ont été mises en place pour développer la mobilité douce. Notamment, les aides à l’achat permettent d’obtenir des bonus lors de l’acquisition d’un véhicule neuf électrique. Le bonus écologique peut atteindre jusqu’à 27 % du coût et est plafonné à 5 000 €. Il est aussi possible d’obtenir une prime jusqu’à 6 000 € pour transformer une voiture thermique en électrique.
Les politiques urbaines
Les déplacements urbains sont une véritable source de pollution. En plus des réformes écologiques à l’échelle nationale, les villes adoptent des mesures spécifiques, comme la limitation à 30 km/h en centre-ville (Lyon, Paris, Toulouse, Bordeaux, etc.) ou encore la piétonnisation de certaines rues.
L’assurance des nouveaux véhicules électriques individuels
L’assurance est obligatoire pour tout utilisateur d’un NVEI, a minima au titre de la responsabilité civile. Chez Carrefour Assurance, nous proposons une offre spécifique pour assurer votre véhicule, qu’il s’agisse d’une trottinette, d’un mono-roue, d’un gyropode ou encore d’un hoverboard. L’assurance responsabilité civile concerne tous les véhicules électriques dont la vitesse maximale se situe entre 6 et 25 km/h.
Deux offres sont proposées pour assurer votre véhicule électrique individuel :
- L’assurance responsabilité civile : c’est la couverture minimale. Elle vous permet d’être indemnisé jusqu’à 13 500 € en défense et recours.
- L’assurance responsabilité civile + individuelle accident : plus complète, cette assurance couvre les dommages corporels que vous pourriez subir au volant de votre NVEI, à hauteur de 50 000 €.