Terreur nocturne chez l’enfant : connaître les causes pour mieux la gérer

Terreurs nocturnes chez l’enfant
Par Carrefour Assurance | Publié le 31 Mars 2021 | Modifié le 21 Novembre 2023

Votre enfant se réveille souvent en plein milieu de la nuit en hurlant ? Cette scène peut être impressionnante pour les parents, qui se retrouvent bien souvent démunis face à une telle situation. Cette terreur nocturne ne doit pas être confondue avec un simple cauchemar. Il s’agit d’un trouble du sommeil, qui peut survenir suite à une fatigue intense, du stress ou encore un changement brutal. Comment aider votre enfant à vaincre ses terreurs nocturnes et à retrouver un sommeil paisible ? Carrefour Assurance vous fournit les clés.

Terreur nocturne : qu’est-ce que c’est et comment la reconnaître ?

Fréquente chez les jeunes enfants entre 18 mois et 5 ans, la terreur nocturne est un trouble paroxystique du sommeil, qui appartient à la catégorie des parasomnies. Les symptômes sont visibles uniquement lors de la crise, il n’y a donc aucun signe avant-coureur.

Concrètement, lors d’une terreur nocturne, votre enfant va se dresser dans son lit, hurler et pleurer, tout en étant encore endormi. Il n’aura pas conscience de votre présence, même si ses yeux sont ouverts. C’est une scène assez troublante mais rassurez-vous : votre enfant va retrouver le sommeil de lui-même. Il ne se souviendra plus de rien le lendemain matin.

La terreur nocturne dure généralement quelques minutes tout au plus. Elle a lieu pendant la phase de sommeil profond, en début de nuit, entre 1 à 2 heures après que votre enfant ne s’endorme. Comme votre enfant dort, il ne pourra pas vous entendre ou réagir à vos tentatives pour le consoler. Vous ne pouvez rien faire, à part attendre calmement.


Pour identifier une terreur nocturne, voici les signes qui ne trompent pas :

  • Votre enfant a les yeux fermés.
  • Il peut être en sueur.
  • Sa respiration s’accélère.
  • Les battements de son cœur sont plus rapides.
  • Il prononce parfois des paroles incompréhensibles.
  • La crise est courte.

     
Musique sur la route

 

Bon à savoir

Il ne faut pas confondre terreur nocturne et cauchemar. Lors d’une terreur nocturne, l’enfant est toujours endormi lorsqu’il crie et qu’il pleure. C’est un état proche du somnambulisme, pendant lequel il ne va pas vous reconnaître. À l’inverse, le cauchemar peut survenir à tout âge et lorsque l’enfant crie, il est bien réveillé. Il se souvient de son cauchemar alors que les terreurs nocturnes sont suivies d’une amnésie.



Quelles sont les causes sous-jacentes des terreurs nocturnes chez l’enfant ?

C’est un fait : vous ne pouvez rien faire pendant une terreur nocturne. En revanche, pour aider votre enfant, la seule solution est d’essayer d’en identifier les causes.

Plusieurs explications sont possibles :

  • Le caractère héréditaire,
  • Des changements dans la routine,
  • Le manque de sommeil,
  • L’anxiété ou le stress,
  • La charge mentale,
  • La fièvre,
  • Des médicaments.

Notez que plusieurs facteurs peuvent être à l’origine des terreurs nocturnes et que les causes sont variables d’un enfant à un autre.

 

Comment prévenir les terreurs nocturnes ?

Pour réduire les terreurs nocturnes, vous devez traiter la cause spécifique. Par exemple, si votre enfant manque de sommeil, pourquoi ne pas le mettre au lit plus tôt ? Attention aux siestes : s’il dort trop pendant la journée, cela peut nuire à son sommeil nocturne.

Sommeil enfant

Mettez en place un rituel le soir pour l’accompagner dans son sommeil, avec des horaires fixes. C’est important pour aider à réguler son horloge biologique. Vous pouvez créer un environnement calme et rassurant, avec une histoire, une musique douce et une veilleuse. N’hésitez pas à évoquer ensemble des moments agréables pour qu’il s’endorme dans les meilleures conditions.

Évitez également l’exposition aux écrans le soir et bannissez les activités trop stimulantes. Limitez le sucre le soir, qui est un excitant.

De manière générale, encouragez la discussion avec votre enfant, en toute bienveillance. Invitez-le à parler ouvertement de ses peurs, de ses craintes et de ses doutes, sans aucun jugement. Il vous parlera peut-être d’une situation ou d’un événement qui a provoqué du stress chez lui.  

Enfin, parlez-en à votre médecin si les terreurs sont fréquentes et qu’elles vous inquiètent.


Que faire pendant une terreur nocturne ?

La réponse est simple : rien. Vous devez rester calme et près de votre enfant pour assurer sa sécurité. Le plus important est de veiller à ce qu’il ne tombe pas de son lit ou qu’il ne se blesse pas avec un mouvement brusque et involontaire.

Surtout, ne le réveillez pas : vous risqueriez de lui faire peur. Attendez que l’épisode se termine, au bout d’1 à 5 minutes. Vous pouvez parler avec votre enfant des terreurs nocturnes mais sachez qu’il ne s’en souviendra pas le lendemain. Dans tous les cas, bien que stressantes pour les parents, ces terreurs sont inoffensives pour vos enfants et disparaissent généralement d’elles-mêmes.

 

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