Souvent impressionnantes, les terreurs nocturnes interrogent beaucoup les parents. L’enfant se met à hurler en plein milieu de la nuit et, même si vous intervenez, il semble inconsolable. Qu’est-ce qui cause ces terreurs nocturnes et comment les gérer ? Comment les différencier d’un cauchemar ? Y a-t-il un moyen de les éviter ? Explications.
Comprendre et différencier la terreur nocturne du cauchemar
Qu’est-ce qu’une terreur nocturne ?
La terreur nocturne est fréquente chez les enfants entre 18 mois et 5 ans. Il s’agit d’un trouble paroxystique du sommeil, c’est-à-dire que les symptômes apparaissent uniquement au moment de la crise.
Lors d’une terreur nocturne, l’enfant se dresse dans son lit, il hurle et il pleure. Mais il n’a pas conscience de la présence de ses parents tout simplement parce qu’il n’est pas réveillé, même si ses yeux sont ouverts.

Cet épisode peut durer entre 1 et 5 minutes, parfois plus. La terreur nocturne se produit pendant la phase de sommeil lent profond, c’est-à-dire généralement en début de nuit, 1 ou 2 heures après le coucher.
Une fois la terreur nocturne terminée, l’enfant se recouche rapidement. Puis, le lendemain matin, la plupart du temps il n’a aucun souvenir de ce qui s’est passé.
Comment reconnaître et différencier une terreur nocturne d’un cauchemar ?
En cas de terreur nocturne, le bébé ou l’enfant a peur : il crie et il pleure tout en étant encore endormi. Si vous essayez d’intervenir, votre enfant ne vous reconnaît pas. L’état dans lequel il se trouve se rapproche du somnambulisme. L’amnésie fait suite à une terreur nocturne : l’enfant n’a aucun souvenir.
Dans le cas d’un cauchemar, celui-ci survient généralement en deuxième partie de nuit. Il peut arriver à tout âge, même lorsque l’on est adulte. L’enfant est bien réveillé, il réagit lorsque ses parents le consolent et il peut avoir des difficultés à se rendormir. Il peut également raconter son cauchemar, car il s’en souvient.
Identifier les symptômes des terreurs nocturnes
La terreur nocturne se manifeste souvent en début de nuit de manière brutale. L’enfant semble avoir peur, il se met à hurler, à pleurer et à pousser des cris. Il se redresse et ouvre les yeux sans pour autant être réveillé, c’est pour cette raison qu’il ne semble pas réagir à vos consolations.
L’enfant peut aussi être en sueur, vous pourrez constater que sa respiration s’accélère tout comme les battements de son cœur. Parfois, il peut prononcer des paroles que vous ne comprenez pas. Après quelques minutes, la crise cesse brusquement et votre enfant ne se souvient de rien le lendemain.
Bon à savoir
Ne réveillez pas votre enfant, cela pourrait l’effrayer encore plus. Intervenir risquerait même de prolonger l’épisode. Le mieux est de ne rien faire. Vous pouvez simplement rester à côté de lui pour être sûr qu’il ne tombe pas de son lit et poser la main sur lui, s’il vous laisse faire.
Comprendre les causes des terreurs nocturnes
Les terreurs nocturnes sont considérées comme héréditaires. Elles peuvent survenir quand l’enfant est très fatigué ou que ses habitudes de sommeil ont changé, car son corps cherche à récupérer de son manque de sommeil par une modification de la durée ou de l’intensité de la phase du sommeil profond.
Vous pouvez aussi constater que votre enfant fait des terreurs nocturnes lors de changements dans son quotidien, dans le cas d’un déménagement par exemple, d’un changement d’école, d’un divorce… En effet, ces crises peuvent être liées à de l’anxiété, à du stress, et en cas de charge mentale.
S’il est prédisposé à ce genre de crises, votre enfant peut aussi faire des terreurs nocturnes lorsqu’il est malade ou s’il fait de la fièvre.
Prévenir ce phénomène
Si les terreurs nocturnes sont liées à un manque de sommeil, vous pouvez proposer à votre enfant de faire une ou plusieurs siestes dans la journée. N’hésitez pas à le mettre au lit un peu plus tôt.
Vous devez l’observer pour bien respecter ses besoins liés au sommeil.
Assurez-vous aussi de mettre en place un rituel qui l’apaise avant d’aller dormir. Créez une atmosphère calme au moment de l’endormissement en racontant de jolies histoires, en installant une veilleuse, en parlant des moments agréables de la journée passée et à venir.
Évitez les activités trop stimulantes avant de mettre votre enfant au lit. Interdisez toute exposition aux écrans : ils empêchent le cerveau de se mettre en mode veille puisque leur luminosité rappelle celle du jour.
Si les terreurs nocturnes se répètent régulièrement, vous pouvez en parler avec votre médecin. Sachez toutefois qu’un traitement n’est généralement pas nécessaire, et que ces épisodes finissent par s’arrêter au bout de quelques mois.
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Veiller à ce que les nuits de votre enfant se passent bien fait partie de votre rôle de parent. Pour tout ce qui concerne les petits accidents du quotidien, Carrefour Assurance peut vous accompagner grâce à son assurance scolaire et extrascolaire. Que ce soit à la maison, à l’école ou en vacances, votre enfant sera protégé en toutes circonstances.