Votre enfant a du mal à dormir ? Réveils nocturnes, cauchemars, somnambulisme... les troubles du sommeil peuvent apparaître dès la petite enfance. Or, une diminution de la durée ou de la qualité du sommeil peut nuire au développement de votre petit. Ces perturbations doivent donc être considérées avec sérieux. Pour l’aider, vous devrez commencer par instaurer des rituels au coucher. Voici tous nos conseils pour identifier ces troubles, et y remédier. De quoi permettre à votre enfant de rejoindre les bras de Morphée l’esprit serein.
Quels sont les troubles du sommeil chez l'enfant ?
L'insomnie et ses difficultés d'endormissement chez l'enfant
Chez les enfants, l'insomnie est un problème plus fréquent qu’on ne le croit. Elle touche ainsi entre 25 et 50 % des petits de moins de 5 ans, selon l’Assurance Maladie. Elle se traduit par des difficultés d'endormissement, et/ou des éveils au cours de la nuit.
Demande répétée d'histoires, appels, cris, pleurs… chaque soir, c’est le même scénario. Votre enfant repousse l'heure d'endormissement, ou vous supplie de le laisser rester avec vous. L’heure du coucher est alors mal vécue par l'enfant et les parents. Ce refus peut être dû à l’installation progressive de mauvaises habitudes de sommeil, avec des horaires irréguliers. Votre enfant peut également souffrir de charge mentale, avec une multiplication d’activités sportives tardives, ou encore un abus des écrans. Certains enfants développent également de véritables phobies lors du coucher, signe d’un malaise psychologique plus profond. Parfois, cette peur est la continuité de craintes cumulées au cours de la journée. Si le comportement de votre petit s’est modifié, avec des moments de repli sur soi ou encore d’agressivité, il est impératif de consulter un pédopsychiatre ou un psychologue.
Les réveils nocturnes de l'enfant
Entre 9 mois et 3 ans, les réveils nocturnes concernent la majorité des enfants. Selon l’Assurance Maladie, les enfants de 1 à 3 ans se réveillent en moyenne trois fois par nuit – généralement entre minuit et 5 heures –, lors des changements de cycle de sommeil. Le plus souvent, ils se rendorment seuls en moins de 10 minutes. Toutefois, certains tout-petits ne parviennent pas à se rendormir, et ont alors besoin d'être rassurés par leurs parents pour retrouver le sommeil.
Bon à savoir
Comme chez l’adulte, le sommeil de l’enfant est organisé en cycles. Chaque cycle comporte 3 principales phases : le sommeil lent léger, le sommeil lent profond, et le sommeil paradoxal (le moment des rêves). Chaque nuit est constituée en général de 4 à 6 cycles, dont la durée varie en fonction de l’âge (50 minutes pour un nouveau-né, et 90 à 120 minutes pour un enfant).
L'hypersomnie chez l'enfant
L’hypersomnie est un trouble qui peut affecter les enfants, parfois dès le plus jeune âge. Elle se manifeste par un sommeil nocturne excessif, mais aussi par la présence de phases de somnolence dans la journée.
Somnambulisme, cauchemars, terreurs nocturnes... les parasomnies de l'enfant
Les parasomnies se caractérisent par des événements indésirables ou des comportements involontaires pendant le sommeil. Il en existe de plusieurs types, parmi lesquels :
- Les cauchemars – particulièrement fréquents entre 3 et 6 ans – sont des rêves qui engendrent de la peur, au point de réveiller complètement votre enfant. Ils peuvent notamment être déclenchés par un stress ponctuel.
- Le somnambulisme concernerait 15 % des 4-12 ans. Il s’agit de comportements que l’enfant développe pendant son sommeil profond, en étant partiellement réveillé, mais non conscient de ses actes. Il peut par exemple déambuler les yeux ouverts, mais donner l'impression de ne pas voir. Au réveil, il ne garde aucun souvenir de ces épisodes.
- Les terreurs nocturnes concernent environ 40 % des moins de 6 ans. Elles se traduisent par un “éveil” brutal – l’enfant n’est en réalité pas éveillé –, accompagné de cris et de pleurs. Il semble en proie à une terreur intense, avec un rythme cardiaque et respiratoire élevé, et une transpiration abondante. Cet épisode prend fin brusquement. À son réveil, il n’a aucun souvenir de ce qui s’est passé.
Parmi les autres parasomnies figurent également la paralysie du sommeil, qui survient pendant l’endormissement ou au réveil. L’enfant est conscient mais il est incapable de bouger, comme paralysé. La somniloquie (le fait de parler pendant son sommeil), le bruxisme (le grincement des dents ou le serrement des mâchoires) ou encore l’énurésie, caractérisée par le fait d’uriner involontairement pendant le sommeil, font aussi partie de ces troubles.
En règle générale, les parasomnies ne nuisent pas à la qualité de vie dans la journée. Elles peuvent néanmoins devenir problématiques lorsqu’elles sont fréquentes : plusieurs fois par semaine.
Que faire pour favoriser le sommeil de son enfant ?
Si votre enfant éprouve des difficultés à s’endormir, essayez de ne pas céder au stress et à la colère. Vous risqueriez de le culpabiliser, et d’instaurer un cercle vicieux qui rendra l’endormissement de plus en plus difficile pour tous. Tâchez de privilégier un moment de calme avant d’aller au lit, en suivant ces quelques conseils :
Instaurez des rituels au moment du coucher
Musique douce, câlin, histoire… Pour les petits, tous les rituels du coucher, à des heures régulières, sont particulièrement rassurants. Avoir des repères leur permet d’adopter un rythme régulier, ce qui facilite le moment du coucher. S’il sait lire tout seul, la lecture est également un bon moyen de trouver le sommeil en douceur.
Évitez l’usage de tablettes et appareils électroniques
Que ce soit chez les enfants ou les adultes, les écrans figurent parmi les principaux perturbateurs du sommeil. En cause, l’exposition à la lumière bleue des écrans qui perturbe l’horloge biologique de votre petit. Empêchez donc l’usage des tablettes et autres appareils high-tech après le dîner, et privilégiez la lecture ou les jeux calmes.
Bannissez la consommation de boissons gazeuses
Soyez particulièrement attentif à la consommation de sodas de votre enfant. En plus de contenir d’importantes quantités de sucres, ils sont souvent riches en caféine, une substance qui maintient éveillé. Mieux vaut donc bannir ce type de boissons gazeuses, et ce dès le goûter.
Si la situation ne s'arrange pas, quelles solutions envisager ?
Si le sommeil de votre petit ne s’améliore pas malgré toutes ces précautions, faites-vous aider. Parlez-en avec votre pédiatre, et cherchez ensemble les raisons de ces troubles. S’ils sont le signe d’une anxiété, il vous conseillera éventuellement de consulter un pédopsychiatre ou un psychologue. Lorsque le trouble du sommeil s’avère particulièrement sévère, une hospitalisation peut être proposée pour recalibrer le cycle de sommeil de votre enfant. Vous pouvez alors accompagner votre petit, surtout lorsque le trouble semble associé à une anxiété de séparation.
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