Caprices alimentaires : mon enfant refuse de s’alimenter

Caprices alimentaires
Par Carrefour Assurance | Publié le 17 Février 2021 | Modifié le 17 Février 2021

Jusqu’à maintenant votre enfant mangeait bien, mais voilà qu’il refuse désormais de s’alimenter. De votre côté, vous avez peur que son attitude ait des conséquences sur sa croissance et sa santé. Ne vous alarmez pas trop vite : certains comportements alimentaires comme le refus de manger font partie du développement normal de l’enfant. L’appétit peut varier, les goûts aussi. Quelle est donc la bonne attitude à adopter en tant que parent ? Voici nos conseils. 

Pourquoi mon enfant ne veut-il plus manger ?

Votre enfant peut refuser de manger pour différentes raisons. Commencez par vous assurer auprès de votre médecin qu’il n’a pas de problème de santé, comme une maladie passagère. Le médecin pourra aussi regarder s’il n’y a pas de troubles digestifs ou de la déglutition.

Ceci étant éliminé, il peut y avoir d’autres causes à ce refus :

  • Une simple opposition avec le parent qui le fait manger ;
  • Un manque d’appétit lié à l’horaire du repas ou à sa croissance qui ralentit. Dans ce cas, l’enfant a moins besoin de manger ;
  • Une période compliquée pour lui telle que le divorce de ses parents, une rentrée d’école … ;
  • Un état de fatigue passagère.

 

Dialogue enfant-parent

Que faire ?

Refuser de manger donne un certain pouvoir à l’enfant. En s’opposant ainsi, il développe sa capacité à prendre des décisions et à s’affirmer. C’est un processus normal et sain. Essayez de rester calme et patient. Montrez votre détachement sur la situation à votre enfant. Bien souvent, il passera à autre chose et se remettra à manger normalement si vous ne portez pas trop d’attention à ses petits troubles alimentaires

 

Faut-il s’inquiéter ? 

Pendant la première année de sa vie, un bébé double sa taille et triple son poids. Lors de sa deuxième année, la croissance ralentit, et l’enfant perd l’appétit. Si votre enfant mange moins, c’est normal. Vérifiez sa courbe de croissance : s’il continue à grossir et à grandir, alors il ne faut pas vous inquiéter. Le plus important est qu’il continue à boire de l’eau pour éviter tout risque de déshydratation.

 

Respectez son appétit 

Généralement, les enfants respectent leur faim de manière instinctive. Si votre enfant mange peu, il y a des chances pour qu’il mange plus, ou pour qu’il choisisse des aliments plus caloriques au prochain repas. Essayez de faire confiance à ses sensations de faim et de satiété. Laissez-le les écouter, et n’insistez pas s’il vous dit qu’il n’a pas ou plus faim.

Impliquez votre enfant dans la préparation des repas

Proposez à votre enfant de préparer les repas avec vous. Cela lui permettra d’avoir plus d’intérêt pour ce qu’il y aura dans son assiette. Préparez ensemble le même repas pour toute la famille, votre enfant mangera ce qu’il y aura sur la table, comme les autres. Montrez-lui que cuisiner prend du temps, et que vous ne pouvez pas lui faire un menu spécial pour lui. Valorisez votre enfant au moment de manger en faisant remarquer aux autres membres de la famille que c’est lui qui a cuisiné. 

 

Y a-t-il des erreurs à éviter ? 

 

Insister ou le forcer

Si votre enfant refuse de manger, ou qu’il ne finit pas son assiette, ne le forcez pas. Plus vous manifestez votre inquiétude, plus votre enfant résiste et s’oppose à vous. Il risque également de développer une mauvaise relation avec la nourriture.

Pour les mêmes raisons, ne lui faites pas de chantage. Par exemple, ne le menacez pas de le priver de dessert s’il ne finit pas son assiette de légumes. Le fruit ou le yaourt que vous donnez en dessert font partie d’une alimentation équilibrée qui comble les besoins nutritionnels de l’enfant, ce n’est pas une récompense.

Lui donner uniquement ce qu’il aime

N’offrez pas un plat différent de la famille dans le cas où votre enfant ne veuille pas manger comme les autres. La nouveauté alimentaire fait peur à tous les enfants. Si vous cédez trop à ses exigences, il se montrera encore plus difficile concernant son alimentation et il ne voudra plus goûter de nouvelles saveurs. 

 

Picto enfant assiette boude

Bon à savoir

La néophobie alimentaire touche plus de 50 % des enfants de 2 ans. Elle se définit comme une réticence et/ou un rejet à manger de nouveaux aliments. L’enfant se comporte différemment face à son assiette : il passe plus de temps à jouer avec sa cuillère, à observer sa nourriture, à la sentir… Ce petit problème s’arrête souvent avec le temps.


Faut-il élever la voix ou le punir ? 

En tant que parent, vous vous impliquez émotionnellement quand votre enfant refuse de manger. C’est normal. Mais si vous criez ou que vous punissez votre enfant et le faites sortir de table, il va comprendre que vous êtes déstabilisé, et il pourra profiter de la situation pour refuser encore plus de manger. Ne rentrez pas dans ce cercle vicieux. Essayez de dédramatiser la situation, et de rester indifférent face à son attitude. Il finira par capituler à un moment ou à un autre.  

 

Quand faut-il consulter ?

Médecin et enfant

Si votre enfant refuse de manger, il est possible qu’il ne s’agisse pas d’un caprice et il faudra dans les cas suivants l’emmener consulter un médecin

Avant l’âge de deux ans, vous pouvez vérifier qu’il n’a pas de difficultés pour boire, car il faut éviter la déshydratation. Par ailleurs, lorsqu’il joue, regardez s’il porte les jouets à sa bouche. Observez également s’il a des difficultés à accepter les nouvelles textures ou s’il ne veut pas manger un groupe alimentaire spécifique depuis plusieurs mois. Enfin, il n’est pas normal de le voir mâcher des aliments plus de 10 minutes sans les avaler. 

Entre 2 et 4 ans, consultez si votre enfant refuse catégoriquement de boire ou de manger pendant plusieurs jours et s’il a des difficultés pour mastiquer. Emmenez-le également voir votre médecin s’il présente des difficultés pour imiter les grimaces quand il joue et s’il bave beaucoup. 

 

Protégez votre enfant avec Carrefour Assurance

Pour qu’il grandisse bien, vous veillez à donner une alimentation équilibrée à votre enfant. Pour son bien-être, pensez également à souscrire à l’assurance scolaire et extrascolaire de Carrefour Assurance. Il sera ainsi protégé contre tous les petits tracas du quotidien.  

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