Triangle d’exposition en photographie : comprendre

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Par Carrefour Assurance | Publié le 16 Septembre 2020 | Modifié le 21 Novembre 2023

Pour réussir des clichés bien exposés, il est essentiel de bien comprendre l’interdépendance entre l’ouverture du diaphragme, la vitesse d’obturation et la sensibilité ISO de votre appareil photo. Ces trois paramètres forment ce que l’on appelle le triangle d’exposition. Découvrez tous nos conseils pour bien en maîtriser l’utilisation. 

Comment le triangle d’exposition fonctionne-t-il ? 

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Pour réussir une bonne photo, au-delà de sa composition, il est essentiel de bien maîtriser son exposition, c’est-à-dire la quantité de lumière reçue par le capteur ou le film de votre appareil photo. Trois facteurs influencent la quantité de lumière qu’enregistre votre capteur lorsque vous prenez une photo : l’ouverture du diaphragme de l’objectif, le temps d’obturation, et la sensibilité du capteur numérique ou du film. 

Ces trois paramètres forment ce que l’on appelle le triangle d’exposition. Chaque côté du triangle correspond à un paramètre de l’exposition. Si une variable change, au moins une des deux autres doit également changer pour maintenir une exposition correcte. Pour illustrer le principe du triangle d’exposition, un exemple courant est celui du remplissage d’un verre d’eau sous un robinet. L’eau représente la lumière. L’ouverture du diaphragme est matérialisée par le débit du robinet. La vitesse d’obturation est représentée par la durée durant laquelle le robinet est ouvert. Enfin, la sensibilité ISO correspond à la taille du verre.

Bon à savoir
Contrôler l’exposition d’une photo revient à gérer la quantité de lumière dont va disposer le capteur afin de créer l'image finale. Si la quantité de lumière est trop faible, votre image est sous-exposée ; et, inversement, si la quantité de lumière est trop importante, l’image sera surexposée. 

 

L’ouverture du diaphragme 

Dans chaque objectif, on trouve un diaphragme circulaire qui gère la quantité de lumière à faire passer au moment de prendre un cliché. Il se compose de lamelles que l’on module afin de laisser passer plus ou moins de lumière vers le capteur. L’ouverture est représentée par le symbole “ƒ” suivi d’un nombre avec ou sans décimale. Par exemple, ƒ/3.5 ou ƒ/22. Plus ce nombre est petit, plus le diaphragme de l’objectif est ouvert. Plus le nombre est grand, plus diaphragme est fermé. En plus d’agir sur la luminosité, l’ouverture influe également sur la zone de netteté des images, aussi appelée “profondeur de champ”. Ainsi, une grande ouverture vous apportera beaucoup de lumière, mais aura également pour effet de diminuer la zone de netteté de votre photo. Un bon moyen d’obtenir un arrière-plan flou : un effet souvent très recherché par les photographes en herbe ! Une petite ouverture, quant à elle, laissera passer moins de lumière, mais permettra d’avoir une plus grande profondeur de champ, c’est-à-dire une plus grande netteté de l’image.

La vitesse d’obturation

La vitesse d’obturation correspond au temps durant lequel le capteur est exposé à la lumière. Elle se calcule en secondes, et plus généralement en fractions de seconde, par exemple 1/500 pour un cinq-centième de seconde. Plus la vitesse est rapide, moins le capteur reçoit de lumière, et plus la photo risque d’être sombre. Cela dit, une vitesse rapide permet de figer un sujet en mouvement. Par exemple, avec une grande vitesse d’obturation, on peut photographier un véhicule passant à grande vitesse. À l’inverse, une vitesse lente permet de laisser passer plus de lumière, mais peut rendre la photographie floue. Notre astuce si vous voulez prendre une photo avec une vitesse lente : équipez-vous d’un trépied, ou posez votre appareil photo sur une surface stable ! 

La sensibilité ISO 

L’ISO désigne la sensibilité du capteur ou de la pellicule à la lumière. Par exemple, en passant de 100 ISO à 200 ISO, vous doublez la sensibilité du capteur, et par la même occasion la quantité de lumière. Attention cependant, trop l’augmenter risque de dégrader la qualité de votre photo, et de créer ce qu’on appelle du “grain” ou du “bruit” sur votre image. En règle générale, il est donc recommandé de garder cette sensibilité ISO le plus bas possible. 

Bon à savoir

Le grain ou le bruit numérique correspond à la dégradation progressive de la qualité d’image au fur et à mesure que l’on augmente la sensibilité ISO du capteur. Il est dû au fait que le capteur n’a pas reçu suffisamment de lumière pour bien définir la couleur d’un pixel donné. Résultat : certains pixels sont teintés d’une valeur différente de celle du signal initial.

 

Comment utiliser le triangle d’exposition ? 

Vous avez compris le lien entre les trois facteurs qui composent le triangle d’exposition pour bien gérer la lumière dans votre image ? Reste maintenant à passer de la théorie à la pratique ! Pour faire vos réglages vous-même, vous devrez utiliser le mode manuel de votre appareil photo. Au fil de vos différentes séances photo, vous apprendrez petit à petit à maîtriser parfaitement la sensibilité ISO, l’ouverture du capteur, et la vitesse d’exposition de votre appareil. Par exemple, si vous souhaitez une profondeur de champ restreinte, vous devrez trouver le meilleur compromis entre une montée en ISO limitée et un temps d’obturation suffisamment court pour éviter un éventuel flou de bougé. Gardez bien en tête qu’il n’existe pas de réglage précis pour un type de scène particulier, mais de multiples combinaisons entre les trois variables du triangle. Celle que vous choisirez dépendra avant tout de votre vision artistique. 

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