Pour être inscrit à l’école, à la crèche ou à la garderie, votre enfant doit être à jour dans ses vaccinations. Il en va de sa santé comme de celle de ses petits camarades. S’il est né avant le 1er janvier 2018, il doit avoir reçu trois vaccins. Pour les bambins nés après cette date, la liste passe à 11. Découvrez tout ce qu’il faut savoir sur l’obligation vaccinale avant d’inscrire votre enfant dans son établissement.
L’inscription à l’école peut-elle se faire sans vaccin ?
Pour l’admission de votre petit dans n’importe quel établissement scolaire en France, la vaccination est obligatoire. Il s’agit d’une protection indispensable pour éviter la résurgence de certaines maladies aujourd’hui presque disparues.
Une fois le calendrier vaccinal à jour, la démarche est alors très simple. Vous devrez simplement présenter un document justificatif lors de l’inscription de votre enfant à l’école : soit un certificat médical de votre médecin attestant que votre enfant a reçu toutes les injections obligatoires, soit le carnet de santé à jour.
Important
Sachez que l’absence de vaccination d’un enfant peut être passible de 6 mois de prison et de 3 750 euros d’amende pour les parents. Selon l’article L3116-4 du Code de la santé publique, il s’agit d’une mise en danger des enfants. D’ailleurs, un élève qui ne serait pas à jour de ses vaccins trois mois après la rentrée peut se faire expulser de l’école.
Comment connaître la liste des vaccins obligatoires ?
Pour les enfants nés avant le 1er janvier 2018
Si votre petit est né avant 2018, trois vaccins sont obligatoires pour entrer en collectivité (école, maternelle, crèche, colonie de vacances, etc.) :
- la diphtérie,
- le tétanos
- la poliomyélite (DTP : il existe un unique vaccin contre ces trois maladies).
De plus, le pédiatre pourra vous recommander de le vacciner contre certains virus comme la rougeole, la coqueluche ou l’hépatite B.
Pour ceux nés après le 1er janvier 2018
Les enfants nés après le début de l’année 2018, en revanche, doivent avoir reçu 11 vaccins obligatoires avant la rentrée :
- la diphtérie,
- le tétanos,
- la poliomyélite (DTP : il existe un unique vaccin contre ces trois maladies)
- la coqueluche
- les infections invasives à Haemophilus influenzae de type b, c’est-à-dire les méningites
- l’hépatite B
- les infections invasives à pneumocoque
- le méningocoque de sérogroupe C
- la rougeole,
- les oreillons,
- la rubéole (ROR : ces trois derniers vaccins s’effectuent ensemble, comme pour le DTP).
Cette liste peut effrayer si votre petit a peur des aiguilles, mais, pas de panique : certaines injections sont combinées. De sorte que, avec les rappels, cela représente une dizaine de piqûres étalées sur 2 ans. Votre professionnel de santé pourra, par ailleurs, vous conseiller d’autres vaccins contre la varicelle ou contre la tuberculose.
Bon à savoir
Malheureusement, toutes les maladies n’ont pas forcément de vaccin pour les contrer. C’est, par exemple, le cas de la roséole, détectée suite à un examen clinique par le pédiatre. Mais, rassurez-vous, cette infection se soigne très bien. Une bonne assurance scolaire et extrascolaire pourra alors vous aider si votre petit doit rater les cours pendant une longue période.
Y a-t-il des exceptions ?
- Si vous résidez en Guyane, le vaccin contre la fièvre jaune est obligatoire à partir de 1 an pour les enfants nés après le 1er janvier 2018.
- Si votre enfant est atteint d’une maladie chronique qui met à mal son système immunitaire, le médecin peut exprimer une contre-indication : l’injection risque alors de l’affaiblir.
Quelle que soit la situation de votre enfant, vous n’aurez pas à débourser d’importantes sommes, puisque la plupart des vaccins sont pris en charge jusqu’à 100 % par la Sécurité sociale.
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