Après l’euphorie de l’arrivée du chiot dans la famille, les maîtres peuvent se retrouver rapidement déstabilisés si le jeune chien pleure beaucoup. Pendant ses premières semaines à vos côtés, vous ferez peut-être face à de nombreux pleurs. Comment réagir ? En premier lieu, il faut identifier la cause de son mal-être. Ensuite, plusieurs astuces vous aideront à le calmer. Suivez notre guide !
Les pleurs du chiot : 6 raisons qui peuvent les expliquer
Votre chiot peut pleurer pour plusieurs raisons. Mettez-vous à sa place : il doit s’adapter à un tout nouveau monde, mais aussi, à de nouvelles personnes, tout en étant soudainement séparé de sa mère et de ses frères et sœurs. Il est très important d’être à ses côtés pour l’aider à bien appréhender cet environnement étranger et à trouver sa place. En tant que maître, votre rôle est de rester en alerte pendant toute cette période d’intégration, pour bien comprendre l’origine de ses pleurs.
N°1 : Il a peur de la séparation
Votre nouveau compagnon se met à japper dès que vous quittez une pièce ou que vous sortez ? Il est certainement anxieux de la séparation, qui lui rappelle celle qu’il a vécue récemment avec sa mère et sa fratrie. Ce trouble se manifeste par des pleurs lorsqu’il est petit, mais s’il persiste, avec l’âge, il peut conduire à des aboiements intempestifs ou à une destruction de vos effets personnels lorsqu’il se retrouve seul.
N°2 : Il se sent seul
Être capable d’être seul n’est pas inné chez le chien. C’est un apprentissage qui se fait au fil du temps. Ses premières semaines chez vous peuvent donc être marquées par un grand sentiment de solitude dès que vous vous absentez. Pour votre animal, vous êtes son seul repère : lorsque vous partez, il est malheureux et vous le fait ressentir en pleurant.
N°3 : Il a mal quelque part
Les pleurs sont un moyen de communiquer pour votre chiot qui n’a pas la parole. S’il pleure souvent, c’est peut-être à cause de douleurs. D’autres symptômes associés peuvent vous alerter : un abattement général, un manque d’appétit ou encore une fatigue excessive. Envisagez une visite de contrôle chez le vétérinaire pour faire un check-up. Dès 3 mois, pensez d’ailleurs à souscrire une assurance pour votre chiot. Le meilleur moyen de bien prendre soin de sa santé et d’anticiper les petits aléas de la vie !
Bon à savoir
Un chiot qui pleure, ça n’a rien d’alarmant, et le plus souvent, son mal-être se dissipe rapidement au fur et à mesure qu’il apprivoise son nouvel environnement. Tout au long de sa vie, il faudra rester attentif : ses pleurs peuvent aussi être le signe que votre chien est malheureux. Si vous constatez qu’il est inactif, qu’il s’isole souvent, qu’il manque d’appétit ou bien qu’il gémit et/ou aboie souvent sans raison apparente, ce sont autant de symptômes d’une dépression.
N°4 : Il s’adapte à un environnement nouveau
Après l’adoption, le chiot se retrouve dans un endroit qu’il ne connaît pas, sans aucune transition. C’est donc tout à fait normal qu’il couine les premiers jours, le temps de prendre ses marques. Peu à peu, il va déposer son odeur sur ses jouets et sur son panier. Il s’approprie ainsi les lieux.
N°5 : Il a le syndrome Hs-Ha
Le syndrome Hs-Ha peut se manifester très tôt chez le chiot. Il est comparable à l’hyperactivité chez l’enfant. Votre animal est toujours excité ? Vous avez l’impression qu’il ne se fatigue jamais ? Il réagit au moindre son et est incapable de se concentrer ? Le syndrome Hs-Ha associe hypersensibilité et hyperactivité : tous ces signes peuvent donc vous mettre sur cette piste. Ce trouble se développe souvent chez les chiots qui ont été séparés trop tôt de leur mère ou bien qui ont été au sein d’une fratrie trop nombreuse. Dans tous les cas, le syndrome Hs-Ha est généralement le résultat d’un manque de maternage dans les deux premiers mois de sa vie.
N°6 : Il veut attirer votre attention
Un chiot qui pleure peut aussi tenter d’attirer votre attention. Si vous avez écarté toutes les hypothèses précédentes, votre jeune chien pleure peut-être tout simplement pour vous faire réagir. Dans ce cas, c’est peut-être qu’il s’ennuie ou que vous n’êtes pas assez présent pour lui. N’oubliez pas qu’un animal a besoin de jouer et de se défouler, mais aussi de partager des moments de complicité avec son maître.
Calmer le chiot qui pleure : 5 astuces
Pour aider votre chiot à aller mieux, c’est à vous de jouer ! Après avoir identifié l’origine de ses pleurs, vous pourrez ainsi adopter la bonne méthode pour le calmer et l’apaiser. Une étape qui exige du temps et de l’attention, mais essentielle pour le bien-être de votre nouveau compagnon.
N°1 : Jouer avec lui
Dans la vie du chien, le jeu est très important, et il doit être mis en place dès son plus jeune âge. Il a, en effet, besoin d’interactions pour s’épanouir. Chaque jour, pensez bien à lui consacrer plusieurs petites périodes de 15 à 30 minutes pour jouer avec lui. En votre absence, laissez-lui des jouets à disposition.
N°2 : L’habituer progressivement au départ
Pour calmer l’angoisse de la séparation, il est important que votre chiot apprenne à se détacher de vous. Pour commencer, le faire dormir ailleurs que dans votre chambre est un premier pas pour l’aider à appréhender la solitude.
Évitez également de toujours répondre aux sollicitations de votre chiot. Avant de quitter une pièce, passez du temps avec lui dedans : cela évitera qu’il associe cet endroit à votre départ. La première fois, partez seulement dix minutes en restant à côté et augmentez progressivement la durée. Les rituels du départ et du retour, qui sont fréquents, sont à proscrire. Il est préférable sur le long terme d’ignorer votre chien avant de partir. Même conseil lorsque vous rentrez. Si cela peut paraître difficile, c’est pourtant essentiel pour faire disparaître son anxiété.
N°3 : Ne pas le punir quand il pleure
Les pleurs de votre chiot peuvent devenir difficiles à supporter. Pour autant, pas question de le punir, cela serait totalement contre-productif ! Il vaut mieux essayer de comprendre pourquoi il pleure plutôt que de réagir avec une punition. Inutile de crier : vous ne ferez que renforcer son angoisse. À l’inverse, il ne faut pas non plus répondre aux pleurs par une attention excessive. Si votre chiot comprend qu’il obtient un câlin dès qu’il pleure, ce comportement risque de s’amplifier.
N°4 : Utiliser de l’apaisine
Certains produits peuvent apaiser votre chiot. Ils sont à base d’apaisine, qui est une phéromone sécrétée par la chienne pour aider ses petits à se sentir en sécurité. Des copies synthétiques de l’apaisine peuvent être achetées en animalerie ou chez votre vétérinaire. Sous forme de diffuseur ou de collier, ce remède peut réduire l’anxiété de votre jeune chien.
N°5 : Consulter un vétérinaire
Si malgré tous vos efforts, votre chiot continue à pleurer, nous vous conseillons de consulter un vétérinaire. Quelque chose vous échappe peut-être et un professionnel de santé pourra mettre en lumière ce qui ne va pas chez votre animal. Ensemble, vous pourrez ainsi trouver la meilleure solution pour le calmer.